Portraits de volontaires (Newsletter mars 2023)
1. Sortir de sa zone de confort grâce au volontariat
Maéva, jeune Québécoise de 20 ans, a rejoint l’asbl Volont’R pour un volontariat de 3 mois dans différentes institutions. Elle participe à un programme de volontariat international, encadré par l’Office Jeunesse international du Québec (Lojiq). Arrivée fin février, elle termine sa 3e semaine de volontariat et nous raconte ses premières impressions !
Tes premières impressions en arrivant à Bruxelles ?
J’ai rapidement constaté que Bruxelles est l’une de ces villes où la population qui l’habite vient d’un peu partout ! Les différentes institutions dans lesquels m’ont envoyées Volont’R en sont d’ailleurs la preuve ! Tout d’abord, la maison de repos Sainte-Monique, où je m’occupe de ce que l’on appelle « la cafèt’ mobile », accueille beaucoup de stagiaires européens alors bonjour les débats de langue pendant la pause midi. Puis la maison de devoir de Graine du Savoir, tenue par trois femmes d’origine marocaine qui accueillent des enfants provenant de l’Afrique et de l’Europe. Ensuite, la maison de repos de Saint-Joseph de Coromneuse à Liège me permet de rencontrer des résidents venant de l’Allemagne, de l’Italie ou de l’Espagne. Finalement, le CREB, où je n’ai eu la chance d’aller une seule fois pour l’instant, m’apprend plus sur les différences physiques et les complications reliées à des handicaps que sur les différentes cultures européennes, mais reste toutefois très accueillant.
Que fais-tu concrètement dans les institutions ?
Je suis volontaire en maison de repos, en école de devoirs et dans un centre accueillant des enfants porteurs de handicaps. Pour l’un, je suis serveuse de confiserie de toute sorte pour les personnes âgées, pour l’autre je les accompagne dans leurs tricots ou bien je décore les salles communes. Dans un, je m’occupe d’aider dans les différentes activités ou bien je fais des jeux éducatifs avec les enfants, dans un autre je m’improvise conteuse de conte pour enfants. Chacune m’apprend à utiliser mes connaissances de manières différentes et renforce mes acquis que ce soit au niveau artistique ou pratique !
Et en dehors de ton volontariat ?
En dehors du bénévolat, j’essaye de m’adapter au mieux à ce nouvel environnement. J’ai très vite découvert la passion belge pour la bière grâce à un ami qui connait les bonnes soirées et je me suis vite adapté à la gastronomie locale ! Le plus difficile a surtout été l’orientation. J’ai l’habitude des routes linéaires et parallèles les unes aux autres alors autant vous dire que j’ai du mal avec les rues de Bruxelles.
Comme mot de la fin, je remercierais LOJIQ et Volont’R pour l’aide qu’ils m’apportent ici et, surtout, pour me permettre de découvrir tout ça ! Je n’étais jamais sortie autant de ma zone de confort et je commence à bien aimer ça. Bien hâte de voir comment vont évoluer ces trois mois avec vous.
2. Leurs sourires et leur envie de rester auprès de nous me réconfortent.
Il est difficile d’exprimer en quelques lignes le ressenti et l’immense plaisir d’être bénévole au sein de l’équipe Team’Grou.
Pour ma part j’ai 63 ans ancienne styliste dans une grosse société. J’ai 4 enfants adultes, d’où ma disponibilité pour intégrer l’équipe.
Le premier contact avec Valentine était formidable et accueillant, j’en suis sortie remplie d’idée, de faire des tas de choses avec nos petits de la clinique.
Aujourd'hui je ressens du plaisir, de la tendresse à profusion de la part des enfants et l’envie de toujours aller plus loin, de faire plus...
Leurs sourires et leur envie de rester auprès de nous me réconfortent. Cela me rend fière de participer aux activités qui vont à l’aide de l’autre .
Une super équipe très motivée… J’espère encore pouvoir venir de nombreuses années afin d’aider tous ces enfants, leur donner espoir, joie, amour, tendresse et câlin. Qui ne serait pas motivée ?!
Merci encore pour ce challenge.
Françoise, volontaire à Namur au sein de « Team’Grou »
3. Ce que je garde de Volont’R ?
L’importance de la bienveillance et de la patience :
En février dernier, dans le cadre de ma retraite sociale de 3 jours, j’ai choisi d’aller en maison de repos, car c’est là où je pouvais me sentir utile. En 3 jours, j’ai été impressionnée par l’investissement du personnel, leur patience face aux résident.e.s et la gentillesse de ces derniers/dernières. Je suis sortie grandie de cette expérience et me rappeler l’importance de la patience et de la bienveillance dans notre relation à l’autre.
Ce que je garde de Volont’R ? Une asbl qui permet à la société de devenir plus « humaine » par le volontariat en institutions auprès des bénéficiaires.